Le saviez vous que la Martinique est l’un des territoires les plus contaminés au monde par un pesticide interdit depuis des décennies, voici pourquoi le chlordécone a été autorisé si longtemps : le chlordécone utilisé dans les bananeraies de Martinique dès les années 1970 était censé protéger les plantations des parasites, mais dès les années 1970 sa toxicité est connue, pourtant son usage c’est poursuivi jusqu’en 1993 bien après son interdiction dans d’autres pays comme les Etats-Unis en 1976. Pourquoi les lobbyistes agricoles ont exercé une forte pression sur les autorités françaises arguant qu’interdire le chlordécone entrainerait des pertes économiques énormes pour les producteurs de bananes, une culture essentielle pour l’économie martiniquaise. Entre 1990 et 1993, une dérogation exceptionnelle est accordée par les autorités malgré les preuves de sa dangerosité, cette décision est justifiée par l’absence de solutions alternatives efficaces à l’époque. Mais elle reflète aussi un mépris pour les risques sanitaires encourus par la population locale, cette gestion différencier entre la métropole et les Antilles alimente un sentiment d’injustice, pourquoi les habitants de Martinique ont-ils dû subir les conséquences d’un pesticide interdit ailleurs ? cette décision met en lumière une logique coloniale ou les intérêts économiques des grandes exploitations priment sur la santé de la population local. Les conséquences sont désastreuses, des sols contaminés pour des siècles, des eaux polluées et plus de 90% des martiniquais présentant des traces de chlordécone dans leur sang. Ce pesticide est lié à des maladies graves comme les cancers, des troubles endocriniens. Aujourd’hui l’affaire du chlordécone est un symbole des injustices subit par les populations ultra marines et du combat pour la reconnaissance et la réparation.

La Montée des Eaux en Martinique : Un Phénomène à Observer
Sous l’effet du réchauffement climatique, les eaux montent, les plages s’effacent, les tortues perdent leurs sites de nidification, et les communautés locales doivent s’adapter.
Ce phénomène global a des conséquences